Le 27 février 2014, Isabelle Breitman, alias Zabou, montait à la radio avec Laurent Laffitte un sketch idiot intitulé « La femme qui hésitait à s’installer en Israël ». Les deux comédiens y débitaient toute une série de stéréotypes négatifs sur Israël, dont il était difficile de savoir s’ils étaient censés se moquerou s’ils se complaisaient à les colporter. Certains imbéciles ont cru pouvoir s’autoriser du nom de l’actrice pour incendier ceux qui osaient émettre une critique.
Cependant, aussi surprenant que cela puisse paraître, la belle actrice brune, petite-fille de déporté juif, qui porte un nom typiquement ashkénaze et qui a joué dans « Cuisines et dépendances »avec Jean-Pierre Bacri et Agnès Jaoui, n’est pas juive.
Le magazine en ligne Femme actuelle a publié le 28 avril 2014 une interview de Zabou Breitman à propos du film « 24 jours… » dans lequel elle incarne la mère d’Ilan Halimi. En voici un extrait, à propos d’une accusation à tort dont elle avait été victime un jour :
« Un jour, un homme m’a dit : « De toute façon, vous aimez l’argent, ça ne m’étonne pas. C’est quoi votre vrai nom, déjà ? » C’était en 1982, et cet homme était Jean-Marie Cavada. »
Maurice Barrès disait : « Que Dreyfus soit coupable, je le déduis de sa race. » Qu’Isabelle Breitman soit coupable, Jean-Marie Cavada, lui, le déduisait de son nom.
Or, comme disait Shakespeare, « What’s in a name ? »
Continuons :« J’ai été stupéfaite et j’ai mis quinze ans avant de retrouver mon nom. Tous les jours, j’y pensais. Je me répétais qu’il fallait que je reprenne mon nom, par principe, même si je ne suis pas juive. Mon père est fils d’un père juif et d’une mère française du Mans, sans aucune origine juive. Ma mère est québécoise de confession catholique. »
Maurice Barrès disait : « Que Dreyfus soit coupable, je le déduis de sa race. » Qu’Isabelle Breitman soit coupable, Jean-Marie Cavada, lui, le déduisait de son nom.
Or, comme disait Shakespeare, « What’s in a name ? »
Continuons :« J’ai été stupéfaite et j’ai mis quinze ans avant de retrouver mon nom. Tous les jours, j’y pensais. Je me répétais qu’il fallait que je reprenne mon nom, par principe, même si je ne suis pas juive. Mon père est fils d’un père juif et d’une mère française du Mans, sans aucune origine juive. Ma mère est québécoise de confession catholique. »