Il fallait bien qu’un jour où l’autre, quelqu’un eût l’idée de se hasarder à affirmer que Maurice Paléologue était juif. On sait que cet homme a laissé d’importantes notes sur l’affaire Dreyfus, mais comme indice de judéité, le moins qu’on puisse dire est qu’il doit être possible de trouver quelque chose de plus probant.
Ainsi, par exemple, Maurice est bien, dans le milieu francophone, le prénom usuel des « Moshé », et le patronyme Paléologue semble tellement peu naturel qu’il est tentant de se dire que c’est un nom changé.
Serait-ce un nom de métier ? Ce nom évoque irrésistiblement l’archéologue ou le paléontologue, mais vérification faite, le mot « paléologue » n’existe pas.
Dans son livre Pétain en vérité (Tallandier), l’historien Marc Ferro, lui aussi, prête à Maurice Paléologue une identité juive.
Maurice Paléologue a cependant eu une carrière de diplomate français dans laquelle il serait vraiment difficile d’imaginer un Juif, pour quiconque connaît un tant soit peu l’histoire de cette filière et de ce milieu.
En réalité, Paléologue était son vrai nom et le vrai nom de son père. Maurice Paléologue était le fils d’Alexandre Paléologue, chrétien orthodoxe et descendant hypothétique de la lignée des princes chrétiens de Constantinople, et de Frédérique de Ridder, elle-même fille de Gustave de Ridder et d’Armande Césarine Georges.
Aucun de ces noms ne suggère une ascendance juive, la tombe de Maurice Paléologue est recouverte d’une énorme croix chrétienne, et l’on sait aussi que le personnage était ouvertement antisémite : dans le visage de Dreyfus, il prétendait reconnaître « un trait juif indélébile » (sic) et de façon plus générale, il prêtait aux Juifs « des défauts héréditaires, des passions mauvaises […] » (sic) et des « préjugés talmudiques » (sic).
Ainsi, par exemple, Maurice est bien, dans le milieu francophone, le prénom usuel des « Moshé », et le patronyme Paléologue semble tellement peu naturel qu’il est tentant de se dire que c’est un nom changé.
Serait-ce un nom de métier ? Ce nom évoque irrésistiblement l’archéologue ou le paléontologue, mais vérification faite, le mot « paléologue » n’existe pas.
Dans son livre Pétain en vérité (Tallandier), l’historien Marc Ferro, lui aussi, prête à Maurice Paléologue une identité juive.
Maurice Paléologue a cependant eu une carrière de diplomate français dans laquelle il serait vraiment difficile d’imaginer un Juif, pour quiconque connaît un tant soit peu l’histoire de cette filière et de ce milieu.
En réalité, Paléologue était son vrai nom et le vrai nom de son père. Maurice Paléologue était le fils d’Alexandre Paléologue, chrétien orthodoxe et descendant hypothétique de la lignée des princes chrétiens de Constantinople, et de Frédérique de Ridder, elle-même fille de Gustave de Ridder et d’Armande Césarine Georges.
Aucun de ces noms ne suggère une ascendance juive, la tombe de Maurice Paléologue est recouverte d’une énorme croix chrétienne, et l’on sait aussi que le personnage était ouvertement antisémite : dans le visage de Dreyfus, il prétendait reconnaître « un trait juif indélébile » (sic) et de façon plus générale, il prêtait aux Juifs « des défauts héréditaires, des passions mauvaises […] » (sic) et des « préjugés talmudiques » (sic).
Sources : cjfai.com, debriefing.org, Marc Ferro (ibid.), geneanet.org, landrucimetieres.fr, Wikipedia