Marie d’Agoult, qui écrivait sous le nom de plume de Daniel Stern, était la fille d’Alexandre Victor François de Flavigny, un noble français émigré pendant la Révolution, et de Maria Elisabeth Bethmann, laquelle était issue d’une famille de banquiers protestants.
Sur Facebook, une intervenante a affirmé que les Bethmann étaient une famille de Juifs convertis au protestantisme. Cette même personne a également affirmé ce bobard avec aplomb sur son site internet consacré à Marie d’Agoult.
Or, une recherche sur Internet permet de constater que personne, en dehors de cette internaute, n'a jamais fait mention d’une origine juive chez les ascendants de Marie d’Agoult, née Marie Catherine Sophie de Flavigny, éduquée au couvent des Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus et mariée au comte Charles Louis Constant d’Agoult.
La mère de Marie d’Agoult, Maria Elisabeth Bethmann, était la fille de Johann-Philipp Bethmann et de Catharina Margaretha Schaaf.
Johann-Philipp Bethmann était le fils de Simon Moritz Bethmann et d’Elisabeth Thielen, tous deux protestants.
Le père de Catharina Margaretha Schaaf s'appelait Anton Schaaf et sa mère, selon les sources, s'appelait Susana Scheidt ou Susanna von Scheidlin.
Dans ses écrits, Marie d’Agoult nous montre bien que ses ascendants n'étaient absolument pas juifs : « ...ma mère qui, à demi française, avait perdu à l’égard des juifs, comme à tant d’autres égards, l’âpreté des préjugés francfortois... »
Autre exemple, cette réaction de la grand-mère maternelle de Marie d’Agoult, Catharina Margaretha Schaaf, apprenant par son fils, l’oncle de Marie d’Agoult, que celui-ci et son épouse avaient reçu la visite d’Amschel Rothschild à l’occasion de la naissance de leur fils :
« Il n’avait pas prévu le soulèvement d’indignation qu’il provoqua. Quoi ! Ce malheureux fils de juif allait venir en sa maison, il allait entrer dans la chambre de sa belle-fille, toucher de ses mains, peut-être, le berceau chrétien de son petit-fils ! Cette pensée la mettait hors d’elle-même, et il ne fallut rien de moins que l’accord de toute la famille pour la réduire à supporter ce changement des temps et cette incroyable diminution de la fierté chrétienne dans sa propre famille ! »
Marie d’Agoult était donc la petite-fille d’une antisémite. Quant à sa fille Cosima, elle allait épouser successivement deux antisémites, d’abord Hans von Bülow, puis Richard Wagner, et devenir la belle-mère de l’ignoble nazie Winifred Wagner.
Sources : Marie d’Agoult, Mes Souvenirs (publié sous le nom de Daniel Stern) ; ibid.; geneanet.org ; Wikipedia, sur Marie d'Agoult et sur les Bethmann.
Sur Facebook, une intervenante a affirmé que les Bethmann étaient une famille de Juifs convertis au protestantisme. Cette même personne a également affirmé ce bobard avec aplomb sur son site internet consacré à Marie d’Agoult.
Or, une recherche sur Internet permet de constater que personne, en dehors de cette internaute, n'a jamais fait mention d’une origine juive chez les ascendants de Marie d’Agoult, née Marie Catherine Sophie de Flavigny, éduquée au couvent des Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus et mariée au comte Charles Louis Constant d’Agoult.
La mère de Marie d’Agoult, Maria Elisabeth Bethmann, était la fille de Johann-Philipp Bethmann et de Catharina Margaretha Schaaf.
Johann-Philipp Bethmann était le fils de Simon Moritz Bethmann et d’Elisabeth Thielen, tous deux protestants.
Le père de Catharina Margaretha Schaaf s'appelait Anton Schaaf et sa mère, selon les sources, s'appelait Susana Scheidt ou Susanna von Scheidlin.
Dans ses écrits, Marie d’Agoult nous montre bien que ses ascendants n'étaient absolument pas juifs : « ...ma mère qui, à demi française, avait perdu à l’égard des juifs, comme à tant d’autres égards, l’âpreté des préjugés francfortois... »
Autre exemple, cette réaction de la grand-mère maternelle de Marie d’Agoult, Catharina Margaretha Schaaf, apprenant par son fils, l’oncle de Marie d’Agoult, que celui-ci et son épouse avaient reçu la visite d’Amschel Rothschild à l’occasion de la naissance de leur fils :
« Il n’avait pas prévu le soulèvement d’indignation qu’il provoqua. Quoi ! Ce malheureux fils de juif allait venir en sa maison, il allait entrer dans la chambre de sa belle-fille, toucher de ses mains, peut-être, le berceau chrétien de son petit-fils ! Cette pensée la mettait hors d’elle-même, et il ne fallut rien de moins que l’accord de toute la famille pour la réduire à supporter ce changement des temps et cette incroyable diminution de la fierté chrétienne dans sa propre famille ! »
Marie d’Agoult était donc la petite-fille d’une antisémite. Quant à sa fille Cosima, elle allait épouser successivement deux antisémites, d’abord Hans von Bülow, puis Richard Wagner, et devenir la belle-mère de l’ignoble nazie Winifred Wagner.
Sources : Marie d’Agoult, Mes Souvenirs (publié sous le nom de Daniel Stern) ; ibid.; geneanet.org ; Wikipedia, sur Marie d'Agoult et sur les Bethmann.