Selon toute apparence, il suffit qu’un compositeur ait utilisé un thème juif dans une de ses œuvres pour que certains s’imaginent qu’il était juif lui-même.
Ainsi sont vus comme juifs par certaines personnes des musiciens comme Max Bruchà cause de son Kol Nidrei, Maurice Ravel en raison de ses mélodies hébraïques et de son « Kaddisch »...
... Dmitri Chostakovitch pour sa symphonie « Babi Yar », je suppose...
... et Sergueï Prokofiev, vraisemblablement parce qu’il a composé une ouverture « sur des thèmes juifs ».
À l’instar du Kol Nidrei de Bruch, il s’agissait d’une commande, tout simplement.
Il n’est pas impossible que de façon curieuse, la graphie inhabituelle du nom du musicien utilisée par les éditions Peters en 1936 à l’occasion de la création de Pierre et le loup, à savoir « Prokofjew », soit pour quelque chose dans cette méprise.
Or, il ne s’agissait là que d’une translittération, dans une langue qui n’était pas l’anglais.
Enfin, je ne manquerai pas, une fois de plus, de mentionner que Prokofiev s’appelait Sergueï Sergueïevitch, c’est-à-dire Serge, fils de Serge : à ce propos, voir mes articles précédents. De plus, sa mère se prénommait Maria.
Sources : Musée de la SACEM.
Ainsi sont vus comme juifs par certaines personnes des musiciens comme Max Bruchà cause de son Kol Nidrei, Maurice Ravel en raison de ses mélodies hébraïques et de son « Kaddisch »...
Des thèmes qui reviennent... |
... et Sergueï Prokofiev, vraisemblablement parce qu’il a composé une ouverture « sur des thèmes juifs ».
À l’instar du Kol Nidrei de Bruch, il s’agissait d’une commande, tout simplement.
Il n’est pas impossible que de façon curieuse, la graphie inhabituelle du nom du musicien utilisée par les éditions Peters en 1936 à l’occasion de la création de Pierre et le loup, à savoir « Prokofjew », soit pour quelque chose dans cette méprise.
Or, il ne s’agissait là que d’une translittération, dans une langue qui n’était pas l’anglais.
Enfin, je ne manquerai pas, une fois de plus, de mentionner que Prokofiev s’appelait Sergueï Sergueïevitch, c’est-à-dire Serge, fils de Serge : à ce propos, voir mes articles précédents. De plus, sa mère se prénommait Maria.
Sources : Musée de la SACEM.