Léonard de Vinci est né non pas dans le ghetto de Florence, mais à proximité de Vinci, dans le petit village toscan d’Anchiano. Voilà un premier indice de sa non-judaïté.
Il est né d’une union illégitime entre un notable et une paysanne. Son père, Piero Fruosino di Antonio da Vinci, était notaire, chancelier, ambassadeur de la République florentine, et descendant d’une riche famille de notables italiens.
Quant à sa mère, Caterina, on nous dit qu’elle était « une humble fille de paysans ». Est-ce que les enfants de paysans, à cette époque en Italie, n’étaient pas tous humbles ?
Une hypothèse a été avancée, j’ignore sur quelles bases, selon laquelle cette Caterina « pourrait être une esclave venue du Moyen-Orient » (sic). Il semble que ce soit là l’origine d’un des divers racontars qui circulent concernant Léonard de Vinci, en l’occurrence, la rumeur peu répandue mais réelle selon laquelle il auraitété (ou plutôt, « pourrait avoirété»)juif.
Rappelons qu’en principe, à part quelques exceptions ponctuelles et peu durables dans l’Antiquité (et dans les camps nazis), il n’y a plus eu de Juifs esclaves depuis la sortie d’Égypte.
Par ailleurs, on lit dans Wikipedia : « Léonard (…) est baptisé (…). Il a cinq marraines et cinq parrains (…). » Ajoutons à cela ses relations avec les rois et avec Rome, et le fait qu’il ait peint des sujets religieux, entre autres La Cène et Sainte-Anne, la Vierge et l’enfant Jésus.
Si, avec cela, certains détraqués continuent d’affirmer que Léonard de Vinciétait juif, je ne peux vraiment plus rien pour eux.