Certains ont inventé que son vrai nom serait Putzman, et d’autres, que sa mère, Maria Ivanovna Poutina, née Chelomova, aurait été juive. Certes, Chelomov peut faire penser à Shlomo (Salomon en hébreu) ou à Shalom, mais une chose est sûre, il y a des gens qui ont beaucoup d’imagination.
Peut-on envisager sérieusement qu’un lieutenant-colonel du KGB puisse être juif, et qu’un Juif puisse se retrouver à la tête de la Russie ?
Poutine se signant pendant la messe de Noël |
Entre 1791 et 1917, en Russie, les Juifs, à l’exception d’un nombre limité d’entre eux, étaient cantonnés par le pouvoir impérial dans un périmètre appelé la Zone de résidence. Pendant la Seconde guerre mondiale, toute cette région s’est retrouvée sous le contrôle de l’Allemagne nazie, avec les affreuses conséquences que l’on sait.
Or, les ascendants de Vladimir Poutine, qui étaient des paysans, vivaient à Tourguinovo depuis le XVIIe siècle. Tourguinovo se situe dans l’oblast de Tver, au nord de Moscou, donc à bonne distance de la Zone de résidence.
Ajoutons à cela que Poutine se prénomme Vladimir Vladimirovitch, ce qui signifie qu’il porte le même prénom que son père : à ce sujet, voir mes articles précédents.
Comme bien souvent, face à un racontar sans aucun fondement, nous avons tout un ensemble d’indices qui convergent vers la même conclusion : pas juif du tout.