Georges Frêche, député et maire de Montpellier, était un grand ami des Juifs et d’Israël. Le comble est qu’il ait été accusé d’antisémitisme à la fin de sa vie, pour avoir déclaré que Laurent Fabius avait « une tronche pas catholique ». Il était pourtant connu pour ses provocations.
Si certains ont cru pouvoir affirmer qu’il était juif, était-ce simplement en raison de sa sensibilité pro-israélienne ? Ou bien, était-ce parce qu’il existe effectivement des Juifs qui s’appellent Frèche (plutôt avec l’accent grave) ? Ce patronyme, dans certains cas, est une variante de Fredj, un nom d’Afrique du Nord à consonance arabe.
Cependant, le nom Frèche, également sous la forme Frêche, est surtout porté dans le Sud-ouest de la France. Il s’agit d’un toponyme fréquent qui désigne le frêne.
Là est l’origine du nom de famille de Georges Frêche. En effet, l’homme fort de Montpellier n’était pas juif et n’avait pas d’origines juives connues, comme le montrent les résultats de l’étude que le généalogiste Jean-Louis Beaucarnot a consacrée à sa généalogie (rfgenealogie.com).
Son père, Joseph Frêche, fils de paysans, était né en 1916 dans un village de l’Ariège, où sa famille était connue depuis le règne de Louis XIV. Du côté de sa mère, Marie-Jeanne Commenges (ibid.), Georges Frêche avait de très anciennes racines dans l’ancien comté de Comminges.
Par ailleurs, les obsèques de Georges Frêche, le 27 octobre 2010, se sont déroulées à la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier (Wikipedia).